La vie économique à Montier en Der d'hier à aujourd'hui.

Depuis le début du siècle, les activités professionnelles, les industries, les moyens de transport ont évolué à Montier en Der comme partout en France.
En observant d'anciennes cartes postales représentant notre bourg vers les années 20 et en les comparant au "Montier en Der" d'aujourd'hui, nous avons constaté de grands changements dans certains domaines mais aussi une certaine stabilité dans d'autres.

Les activités professionnelles du passé

Les métiers :
Les rempailleurs de chaises, le cordier installé près du cimetière, le vitrier, le repasseur de couteaux, le vannier et l'écarisseur qui tranformait à la hache un arbre en poutres ou en solives. Les abattoirs ont été supprimés en raison de la réglementation stricte de l'abattage des animaux.
Ces abattoirs sont devenus aujourd'hui des bâtiments pour les employés communaux. L'abattage se fait à Saint-Dizier dans une grosse entreprise. La laiterie est aujourd'hui fermée. Elle n'était plus assez rentable. Plusieurs entreprises ainsi que des logements occupent les locaux.

Les moyens de transports :
Les médecins, les vétérinaires, les notaires et les gens aisés se déplaçaient en cabriolet (voiture à deux places tirée par des chevaux). Les chars à bancs transportaient six à neuf personnes. Les gens de la campagne circulaient dans un véhicule très inconfortable qu'ils appelaient le "tape cul" (!!) et tiré par un cheval de labour.

Les voies de communications :
Les rues étaient déjà recouvertes de macadam. C'était un travail lent et pénible, les matériaux étaient apportés par chemin de fer puis acheminés par des tombereaux attelés de chevaux. Le passage de la cavalerie rendait la chaussée très sale.

Le commerce :

Une chapellerie était située rue Notre-Dame : une femme ne sortait pas sans chapeau !
Aujourd'hui, elles n'en portent que dans les grandes occasions, les hommes en portent rarement.


De nombreux petits commerces ont également fermé leurs portes faute de clients qui se déplacent vers les grandes villes avec leur véhicule personnel.



Le marché actuel n'est plus que l'ombre du florissant marché d'antan.

Quant aux hôtels, leur nombre a diminué faute de voyageurs.